Le curcuma et ses bienfaits

Bien-Etre

Connu depuis des millénaires pour ses valeurs médicinales et gustatives, le curcuma (Curcuma longa) est une plante herbacée de la famille du gingembre. Originaire de l’Inde, cette plante est convoitée pour ses tiges souterraines (rhizomes) caractérisées par une belle couleur jaune orangée. Elle est utilisée comme épice, pigment et remède pour lutter contre de nombreuses maladies. Les bienfaits de curcuma, bien reconnus dans les médecines traditionnelles chinoise et indienne, ne cessent d’intéresser les chercheurs aux quatre coins de la planète, et font objet de multiples études. Il s’agit en effet de l’épice la plus étudiée au monde ! Super-aliment et ingrédient incontournable des délicieux currys indiens, des soins de beauté et des remèdes ayurvédiques, le curcuma est gorgé de vitamines, minéraux, enzymes, acides aminés et antioxydants. Ces précieux éléments nutritifs lui donnent de multiples vertus thérapeutiques, en particulier une puissante action anti-inflammatoire, qui peut soutenir le traitement de maladies telles que l’arthrite, le diabète et le cancer, ou encore contribuer à ralentir le vieillissement de la peau, apaiser les irritations et améliorer la santé du cuir chevelu.

La principale substance active du curcuma est la curcumine, un pigment de la famille des polyphénols, à qui le curcuma doit son intense couleur dorée. Elle correspond à environ 2 à 8 % du poids de l’épice. Les bienfaits de la curcumine sont liés tout d’abord à son pouvoir antioxydant, qui aide nos cellules à se protéger contre les dommages causés par l’excès de radicaux libres, des molécules d’oxygène très réactives et instables, qui peuvent causer de nombreux dégâts dans notre organisme, en favorisant par exemple le vieillissement prématuré de la peau et des maladies inflammatoires. Les radicaux libres sont naturellement produits par notre organisme (principalement dans les mitochondries, les centrales énergétiques de nos cellules) et indispensables à la vie, à condition que leur quantité ne dépasse pas un certain seuil. Ils sont impliqués dans la communication au sein des cellules, nous aident à se défendre contre les infections et même à éliminer les cellules cancéreuses. Cependant, au-delà de cette production naturelle par notre corps, nous sommes aujourd’hui exposés à des quantités excessives de radicaux libres, en particulier à cause du stress, de la pollution, de la fumée de cigarette, de la consommation d’alcool, de l’alimentation non équilibrée, etc. Parallèlement, notre façon de se nourrir et le mode de vie sédentaire peuvent détériorer le fonctionnement des mitochondries, qui se mettent à produire plus de radicaux libres qu’ils ne le devraient. Pour aider notre corps à s’en protéger, nous pouvons chercher à limiter notre exposition aux radicaux libres exogènes, à réguler le travail de nos mitochondries à travers les changements dans notre mode de vie, ou encore essayer d’augmenter le niveau d’antioxydants endogènes (synthétisés par l’organisme) et exogènes (obtenu à travers l’alimentation). Ces derniers devraient provenir idéalement des fruits et légumes, naturellement riches en nombreux antioxydants. Malheureusement, l’appauvrissement des sols, l’utilisation excessive des pesticides, la transformation des fruits et légumes et la manière dont ils sont stockés, réduisent leur valeur nutritive et leur teneur en molécules capables de neutraliser les radicaux libres. D’où l’intérêt de se supplémenter en antioxydants naturels et dont l’efficacité a été confirmée par des essais cliniques.


La curcumine est un antioxydant naturel très puissant, aux multiples actions et effets thérapeutiques, dont le mécanisme exact n’est pas encore entièrement élucidé par la science. Nous savons aujourd’hui qu’elle peut également décupler l’action d’autres antioxydants et anti-inflammatoires complémentaires, comme le zinc, le sélénium ou l’EGCG (le principal antioxydant du thé vert). Elle pourrait aussi élever les niveaux du glutathione, considéré comme la molécule la plus protectrice du corps humain, indispensable non seulement pour avoir de l’énergie, de bonnes capacités mentales et une belle peau, mais aussi pour nous protéger contre les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives. Plusieurs études ont démontré le potentiel thérapeutique de la curcumine dans le traitement des patients souffrant de maladies chroniques telles que l’arthrite, le psoriasis, le syndrome métabolique, l’obésité et la maladie d’Alzheimer, ainsi que plus généralement des maladies liées au dérèglement du système immunitaire. Cependant, davantage de recherche est nécessaire pour confirmer ces résultats. Elle fait également partie du « big five » des composés phytochimiques capables d’attaquer certains types de cellules cancéreuses particulièrement résistantes et peut augmenter considérablement l’effet anti-cancer d’autres substances. Selon une étude récente, l’ingestion quotidienne de curcumine biodisponible améliore la mémoire, la capacité de concentration et le sentiment de bien-être. Grâce à son pouvoir antioxydant, elle pourrait aussi constituer un traitement anti-âge naturel. L’excès des radicaux libres, qui provoque des états inflammatoires chroniques, est souvent considéré comme l’une des causes principales du vieillissement et des maladies qui y sont liées.

Malheureusement, la curcumine est une molécule instable, qui se dissout mal dans l’eau et dont l’absorption par le corps est limitée. De ce fait, une simple consommation du curcuma, même à grande dose, ne permet pas de profiter entièrement de ses propriétés thérapeutiques : la curcumine a non seulement du mal à passer la barrière intestinale, mais aussi, elle est rapidement métabolisée par le foie, pour ensuite être éliminée par les reins, ce qui l’empêche d’atteindre une concentration suffisante dans le sang et d’être distribuée dans tous les tissus. Il existe plusieurs méthodes pour pallier ce problème : sa biodisponibilité s’améliore en particulier grâce à l’association à une autre molécule, telle que la pipérine, un alcaloïde responsable du piquant du poivre, qui aide la curcumine à passer la barrière intestinale et à rester plus longtemps dans le circuit sanguin. Des études ont montré que la pipérine augmente l’absorption de la curcumine de jusqu’à 2000% et ainsi permet de mieux profiter de ses multiples effets. Nous avons utilisé cette solution dans notre complément Curcumin & Super Antioxidants, qui contient entre autres de l'extrait de curcuma et de l'extrait de poivre dont 95% de pipérine.

la vitamine C, un antioxydant qui joue plusieurs rôles importants dans l’organisme, nécessaire entre autres au maintien de l’équilibre énergétique et mental (elle participe à la production de la dopamine et de la noradrénaline) ainsi qu’à la synthèse du collagène (protéine structurelle omniprésente dans le corps, par exemple dans les os, les cartilages, la peau et les gencives) et de la carnitine (molécule nécessaire à la production d’énergie au sein de chaque cellule, qui permet d’améliorer les fonctions cardiaques et cérébrales) ;

la vitamine E, qui joue un rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires et du cancer, ainsi que dans la protection des membranes cellulaires, dont celles de la peau. De ce fait, elle ralentit la détérioration des cellules et l’apparition des signes du vieillissement. Elle encourage également la régénération des tissus et le traitement des cicatrices ;

la vitamine B3 est nécessaire à la formation de globules rouges et d’hormones sexuelles telles que les œstrogènes et la testostérone. Elle contribue au bon fonctionnement du tube digestif, y compris la sécrétion de la bile par la vésicule biliaire, ainsi qu'au fonctionnement du système nerveux, notamment la production de neurotransmetteurs. De plus, elle participe à la régulation des niveaux de cholestérol, et elle est impliquée dans le renouvellement de l’épiderme et des muqueuses ;

la vitamine B6, impliquée dans la formation de l’insuline (qui régule le niveau du sucre dans le sang) et de l’hémoglobine (qui transporte l’oxygène des poumons vers les tissus du corps), dans le maintien de l’équilibre hormonal et dans le fonctionnement du système immunitaire.

Le curcuma contient également de nombreux minéraux et oligo-éléments essentiels pour notre organisme :

le fer, qui entre dans la structure de l’hémoglobine, de la myoglobine (indispensable pour le travail musculaire) et de nombreux enzymes, dont ceux impliqués dans la synthèse de l’ADN (le curcuma frais contient environ 2.5 mg de fer par 100 g du rhizome) ;

le zinc, un antioxydant qui stimule les défenses immunitaires, améliore la cicatrisation et maintient la peau, les cheveux et les ongles en bonne santé (en favorisant le renouvellement cellulaire et en régulant l’excès de sébum) ;

le calcium, l’élément métallique le plus abondant de notre corps, nécessaire à la formation des os et des dents, à la coagulation du sang, au maintien de la pression sanguine et à la contraction des muscles ;

le manganèse, un antioxydant qui intervient dans la synthèse du collagène, dans le métabolisme des macronutriments (glucides, lipides et protéines) et dans la construction des os et des articulations ;

le phosphore, qui contribue à l’ossification des os, à la protection des dents et à la production de l’énergie ;

le potassium, nécessaire à la régulation de l’eau corporelle et au bon fonctionnement du système nerveux et des muscles.

Finalement, le curcuma est une source naturelle de cellulose, une fibre alimentaire qui soutient le travail de l’intestin et nourrit de bonnes bactéries qui y sont présentes. Cette composition particulièrement riche fait du curcuma un allié santé prometteur, en particulier dans le contexte des maladies chroniques aujourd’hui difficiles à traiter, sachant que d’autres essais cliniques sont nécessaires pour comprendre entièrement son potentiel thérapeutique. Plusieurs ont déjà été concluants. Pour en donner quelques exemples, un essai clinique randomisé et contrôlé par placebo, sur des patients souffrant d’arthrose douloureuse du genou, a montré que l’extrait de curcuma pris quotidiennement atténue les symptômes de la maladie, ces résultats étant basés sur l’évaluation de l’intensité de la douleur par chaque patient, l’utilisation des médicaments de secours et un examen clinique de l’articulation affectée. Selon une étude randomisée, un rince-bouche à base de curcuma diminue la contamination bactérienne de manière aussi efficace que la chlorhexidine chez des patients souffrant de l’inflammation de la gencive. D’autres études ont montré le potentiel thérapeutique du curcuma dans le traitement du cancer, en particulier à cause de sa forte teneur en curcumine, capable d’induire l’apoptose de certaines cellules cancéreuses et de limiter leur prolifération. Chez des patients souffrant de colite ulcéreuse, la curcumine, administrée en plus du traitement habituel (sulfasalazine ou mézalamine), peut limiter le nombre de crises aiguës de la maladie. L’ingestion quotidienne du curcuma pourrait aussi baisser les niveaux du cholestérol dans le sang et ainsi limiter l’athérosclérose et contribuer à la santé cardiovasculaire. Le curcuma peut aussi avoir des effets bénéfiques sur l’estomac et apporter une aide à la digestion en favorisant la sécrétion de la bile, ainsi que baisser la résistance à l’insuline, augmenter les effets des médicaments utilisés dans le traitement du diabète. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le rhizome du curcuma peut être utilisé dans le traitement de la dyspepsie, (troubles digestifs tels que les maux d’estomac, les nausées, la perte d’appétit ou les sensations de lourdeur). La curcumine qu’il contient est un antioxydant non toxique, bien toléré et qui possède aux nombreuses fonctions biologiques particulièrement prometteuses. De ce fait, elle continue à être étudiée, afin qu’on puisse comprendre entièrement ses propriétés thérapeutiques et commencer à l’utiliser en tant que médicament.

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